Management participatif : définition, avantages et inconvénients


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Management participatif : définition, avantages et inconvénients

La gestion efficace d’une entreprise ne repose pas sur les épaules d’une seule personne. C’est plutôt une gestion collective et une vision à long terme qui permet de gérer une entreprise. Cette méthode a donc un impact sur la productivité des collaborateurs de l’entreprise. On vous en dit plus en détail ici. 

Définition

Une entreprise, c’est avant tout une question de gestion. Le mode et le style de gestion dépendent de l’objectif de la boîte. Traditionnellement, les entreprises ont tendance à mettre en place un management directif. 

Le terme management est une activité pratiquée par toutes sortes d’organisations. Il s’agit d’un terme très utilisé en entreprise. Ce phénomène universel se produit dans les contextes : 

  • commerciaux ;
  • politiques ; 
  • économiques et 
  • sociaux. 

L’objectif principal de tout management est la réalisation d’une vision commune. Mais ce n’est tant l’atteinte de ce but qui est le plus importante, mais plutôt la manière. Pour cela, il faut contrôler l’environnement dans lequel les individus peuvent collaborer.

Management participatif 

Le management participatif est plus une question de concept que de style. Ce type de management reste une des possibilités pour gérer une entreprise. Il s’agit d’impliquer les salariés et tous autres collaborateurs à la prise de décision d’entreprise. De plus, ce concept voudrait que vous les impliquez dans la prise de nouvelle résolution et de solution. Pour cela, il est impératif de développer une cohésion d’équipe entre les managers et les managés. L’entreprise devra donc mettre en place un dialogue permanent entre ses différents collaborateurs. Cette méthode permet à l’entreprise de miser sur l’intelligence collective. 

Dans la pratique 

Pour comprendre et cerner ce concept, il ne faudrait pas se limiter à sa définition théorique. Le management participatif se traduit par un dialogue permanent à travers des conversations. Il faut donc un climat social assez stable, une entente presque parfaite entre les collaborateurs. Dans ce type de management, les avis et les solutions de chacun sont les bienvenus. Le but ultime est d’atteindre un consensus. Le manager a donc un rôle d’animateur dans l’entreprise. Ce n’est pas une hiérarchie dans ce cas. 

Sens de l’écoute 

C’est d’ailleurs la base du management participatif. Savoir écouter et accepter l’avis des uns et des autres. Voilà le rôle du manager dans ce type d’entreprise. Les salariés doivent se sentir considérés et apporter leur pierre à l’édifice. 

Capacité à déléguer 

Rien de mieux pour voir la capacité de gestion des collaborateurs. Le management participatif est sans doute une manière de faire impliquer les collaborateurs. 

Communication 

Le manager sera donc un atout de taille pour faciliter les discussions avec les autres collaborateurs. Il joue donc le rôle d’intermédiaire dans l’entreprise. 

Quelques principes du management participatif 

Comme tout autre concept, il est impératif de respecter des principes. Voici 5 principes incontournables du management participatif :

Mobilisation

Voici le principe phare du management participatif. Il faudrait une mobilisation générale de tous les employés ou collaborateurs de l’entreprise. De cette manière, les collaborateurs se sentent valorisés. Qu’ils occupent un poste de direction ou non, il est impératif que chacun soit au même niveau de décision. 

Concentration 

Dans le management participatif, chaque collaborateur donne son maximum. La concentration est un facteur très important ici. En rendant les collaborateurs autonomes, l’entreprise leur permet de travailler et de se concentrer individuellement. Au lieu d’imposer une vision et un mode de gestion à ses collaborateurs, ce concept permet à chacun de s’exprimer. Ici, chaque voix compte. 

Développement personnel 

Le management participatif table sur le développement personnel. C’est un élément très important ici. La confiance en soi et le sens de l’écoute sont tous des qualités indispensables que chaque collaborateur doit développer. Cela permet donc de renforcer les compétences et le soft skills d’un manager. Ces compétences peuvent servir pour la gestion de l’entreprise ou dans la vie personnelle. 

Résolution de problème réattribuée 

Le management participatif part du principe selon lequel les problèmes peuvent être résolus que par des personnes qui en sont directement affectées. Le service de direction ou le manager n’interviennent qu’en dernier sur la gestion de conflits. 

Autorégulation 

Si chacun s’exprime, alors les problèmes ne tardent pas à se présenter. C’est d’ailleurs là que le manager intervient. Il est primordial d’éviter tous types de litiges ou conflits entre les collaborateurs. 

Avantages 

Le management participatif est un concept qui procure des avantages aussi bien qu’à l’employé qu’à l’entreprise. 

Pour le salarié 

Le salarié profite de ce type de gestion. 

Satisfaction 

Pour travailler, l’employé ou le salarié a besoin d’être satisfait et fier de son entreprise. Il est possible d’être satisfait sans pour autant avoir un sentiment de fierté. Toutefois, l’un des avantages du management participatif est d’instaurer un climat social plus convivial. Pour son épanouissement, le collaborateur a besoin de :

  • sécurité ;
  • estime de soi et
  • établissement des liens sociaux.

La satisfaction du collaborateur est un atout pour l’entreprise. 

Reconnaissance  

Dans ce cas, l’employé est plus libre et se trouve obligé de fournir un résultat. Non seulement, il participe à la gestion de l’entreprise, mais ces décisions aussi sont les bienvenues. Cela crée en lui une reconnaissance infinie envers l’entreprise. Il sera donc capable de se surpasser et de proposer des idées novatrices, les unes après les autres.  

Réalisation de soi 

Le but ici est d’amener le salarié à comprendre qu’il est aussi un acteur de décision dans l’entreprise. Dans ce cas, plus besoin de faire cavalier seul ou de créer sa propre entreprise. Ceci passe par la délégation de responsabilité et de pouvoir. 

Respect

Ce type de management vise l’égalité dans l’entreprise. La notion de supérieur hiérarchique disparaît ici, laissant place à celle de modérateur. Entre les employés, un certain respect s’impose et ceci permet de gérer l’entreprise. 

Motivation

L’implication de tous entraîne une motivation générale. C’est un des avantages pour le salarié. Il se sent dans un environnement compétitif et il est plus épanoui. Elle se traduit le plus souvent par une grande mobilisation et une cohésion dans le travail. Ainsi, les tâches sont plus vite réalisées.

Pour l’entreprise 

Voici quelques avantages du management participatif pour les entreprises. 

Performance 

La mise en place d’un management participatif rend l’entreprise beaucoup plus performante et réactive. Cette manière de gérer une entreprise permet à cette dernière de profiter de l’intelligence collective. De cette manière, elle est plus apte à résoudre les problèmes et donc à trouver sans cesse de nouvelles perspectives d’évolution. Toutefois, il est possible d’utiliser des outils pour fédérer une équipe par exemple. De cette manière, le manager garde un contrôle sur chaque collaborateur. En améliorant la réactivité des acteurs de l’entreprise, la performance est multipliée. L’entreprise est donc plus compétitive et sa finance se porte de mieux en mieux. 

Entreprise apprenante 

En ayant recours à la délégation, la gestion des compétences, l’entreprise apprend et s’adapte plus vite aux changements. De cette manière, elle se trouve plus compétitive face aux concurrents. 

Implication 

Un employé très impliqué, ça se ressent dans la finance de l’entreprise. Imaginez un instant le pouvoir de l’entreprise si tous les collaborateurs y sont impliqués. Le résultat reste sans appel. C’est donc un moyen efficace de gagner la confiance des salariés et de leur confiés plus de responsabilités. Une implication plus grande résulte donc de ce concept de management.  

A l’opposé, les conflits et les litiges sont moins fréquents. De cette manière, l’entreprise est plus focalisée sur l’atteinte d’un objectif collectif. Chacun à son niveau fait son travail et le résultat ne se fait pas attendre.

Productivité 

Un bon management participatif entraîne une augmentation drastique de la productivité. Toutefois, il est important que le management participatif soit bien élaboré et bien conçu. Ainsi, l’efficacité de l’entreprise est presque immédiate et par conséquent les caisses sont pleines. Dans ce système de gestion, personne n’oblige l’employé à travailler plus. Il le fait par amour et parce que ces intérêts sont en jeu. Nul doute que ce management a un impact positif sur une entreprise. Pour éviter de mal le mettre en place, il faut faire appel à un cabinet expert ou un professionnel indépendant. 

Notoriété

Le management participatif renvoie une bonne image de la boîte. Elle acquiert en expérience et en notoriété par la même occasion. Pour avoir une bonne réputation, la gestion de talents est un impératif.  

Inconvénients 

Bien que ces effets soient avérés, le management participatif regorge de quelques inconvénients. En voici quelques-uns :

Le temps et le coût

Ces deux éléments posent un problème. Il faut le dire, car la mise en place d’un management participatif d’entreprise demande du temps. Ce n’est pas du jour au lendemain que cela se fait. Cela va prendre tout le temps nécessaire, mais elle paie sur de long terme. Pour une nouvelle entreprise, mettre en place ce management revient à se tirer une balle dans le pied. Concernant les grandes entreprises, le temps est un facteur beaucoup trop sensible. On n’en a jamais assez de toute façon. Mettre en place cette stratégie revient à mettre en pause la vie économique de toute l’entreprise. Cela aura pour conséquence immédiate, l’arrêt de paiement de salaire. Cela se fera sentir sur la plateforme d’avis salarié de l’entreprise. 

Par ailleurs, cette stratégie à un coût très élevé. Impliquer l’ensemble des collaborateurs sur la résolution d’un seul problème n’est pas toujours nécessaire. Cela peut donc être une perte de temps et surtout d’argent. Toutefois, il va falloir former chaque collaborateur à la gestion d’entreprise et surtout couvrir leurs erreurs en début de parcours. Les risques d’effondrement d’une telle entreprise sont très élevés. 

La résistance passive

Comme pour tout type de gestion du personnel, la gestion participative peut faire face à une forme de résistance, dite passive. Si les collaborateurs ne sont pas sérieux ou pas concernés, vous risquez de faire face à des protestations ou des injures. La discrimination, le racisme ou même le sexisme sont autant de conséquence possible.  Pour une entreprise, la résistance qu’elle soit passive ou non est un véritable fardeau. 

A cela s’ajoute les « planqués » qui refusent de mettre en lumière leur incompétence ou leurs limites. Si les collaborateurs refusent de faire cet exercice, alors il n’est pas possible d’instaurer un management participatif.  Malgré les bienfaits ou avantages, les inconvénients amènent les dirigeants d’entreprise à ne pas l’adopter. 

Remise en question 

Dans le management participatif, il n’est plus question d’hiérarchie. Cela est donc un véritable problème. Personne ne peut donner d’ordre à personne, puisque tout le monde est censé être sur le même pied d’égalité. Gérer une entreprise de cette manière revient à bannir les sanctions et autres. Même en cas de faute grave, la direction ou le manager ne serait pas capable de réagir convenablement. Les limites de cette méthode sont immenses. 

En cas de faute ou d’erreur grave, il faudrait recadrer l’employé. Avec cette méthode impossible de le faire, car il est livré à lui-même. Remettre en cause la relation hiérarchique pourrait être un facteur à haut risque pour l’entreprise.  Bien que la vision classique d’hiérarchie ne soit pas du goût de tous, il faudrait lui reconnaître sa place. 

Inadéquation 

Quand une situation de crise survient, il faudrait pallier cela. Dans le management participatif, s’il y a inadéquation entre les collaborateurs, il est impossible de régler un conflit. De cette manière, on peut assister à une explosion générale. Autrement, un petit problème peut devenir très vite une bombe à retardement. Il faut donc une certaine entente entre les collaborateurs pour réussir ce type de management. 

Enfin, le management participatif comme tout autre type de management regorge d’avantages comme d’inconvénients. Il revient à chaque entreprise de pouvoir choisir le bon. Toutefois, sa mise en place devra se faire par une équipe experte. Bien que ce concept soit très controversé, il faut noter que plusieurs grandes entreprises ont recours à cela. Les outils pour mesurer et connaître le niveau de satisfaction des collaborateurs est un impératif. Le management participatif est un système qui ne peut pas tout évaluer. Son application est quand même possible.

FAQ

Qu’est-ce que le management participatif et comment cela impacte-t-il la gestion d’une entreprise ?

Le management participatif est un concept de gestion d’entreprise qui implique les salariés et collaborateurs dans la prise de décisions et la résolution de problèmes. Il vise à créer un dialogue permanent et une cohésion d’équipe entre managers et managés. Les avis et solutions de chacun sont valorisés dans le but d’atteindre un consensus. Cela favorise la satisfaction, la reconnaissance et la motivation des employés. Le management participatif améliore la réactivité, la performance et la notoriété de l’entreprise grâce à l’intelligence collective, mais il demande du temps, de la formation et peut rencontrer des résistances passives.

Quels sont les avantages et inconvénients du management participatif pour les salariés et l’entreprise ?

Le management participatif offre des avantages aux salariés tels que :

  • La satisfaction
  • La reconnaissance
  • Le développement personnel
  • Le respect et la motivation

Ils se sentent valorisés et impliqués dans la prise de décision, ce qui conduit à une augmentation de la productivité. Cependant, il peut rencontrer des inconvénients comme :

  • Le temps et le coût de mise en place
  • La résistance passive des collaborateurs
  • La remise en question de l’hiérarchie traditionnelle
  • L’inadéquation entre les collaborateurs en cas de crise

Une bonne mise en place du concept nécessite une expertise et une gestion soigneuse pour éviter les risques.

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